Schizophrénie, troubles du comportement, troubles du sommeil, problèmes respiratoires, voici quelques unes des pathologies que l’on peut aisément déceler chez une catégorie de sourciens.
Un mélange ravageur
Si vous vous promenez à La source en passant par le centre 2002, place Ernest Renan, vous apercevrez une nuée d’adolescents, voir de pré-adultes, lézarder et fumer à longueur de journée. Au delà de ce que chacun pense de ces jeunes, Il est effrayant de voir à quel point un problème de santé publique apparait sur notre quartier. Car l’inhalation de haschich (shit) ou de l’herbe à longueur de journée, plus de 20 joints pour certains d’entre eux, laisse des séquelles parfois irréversibles.
À l’époque, dans les années 70, les babas cool et autres habitants de banlieues françaises s’adonnaient déjà à la fumette, sauf que, le produit n’est plus le même aujourd’hui. Quand leurs ainés fumaient de la marijuana ou bien encore du shit il n’y’avait aucun mélange toxique et le taux de THC, la molécule qui agit sur le cerveau, vacillait entre 8 et 13%, il grimpe aujourd’hui ostensiblement à 35-45%, soit une progression énorme.
Mais le THC élevé n’est pas le seul problème, non … Le problème vient du fait que les « grossistes » coupent le haschich et l’herbe avec des substances nocives, dans le but d’améliorer la rentabilité.1 kg de haschich peut donner jusqu’à 1,250kg après avoir été coupé par ces substances totalement toxiques et dévastatrices pour l’organisme d’un humain.
Henné, paraffine, héroïne, eau de batterie de voiture, cirage, tout est bon dans le cochon comme dirait le célèbre adage. Ces produits avec lesquels on coupe le shit ou l’herbe sont d’une nocivité extrême. (Voir vidéo)
Des schizophrènes à la pelle
Les conséquences psychiques de l’utilisation des cannabinoïdes peuvent être graves, surtout chez les jeunes. Les troubles du comportement sont très visibles chez ceux qui sont les plus fragiles. Voir des jeunes que l’on a encadrés dans les associations sourciennes, autrefois au visages rayonnants et doux, souffrir aujourd’hui de troubles psychiques qui les rendent agressifs et méconnaissables est un triste spectacle pour le pédagogue que je fus. La vue de ces jeunes garçons complètement schizophréniques est très difficile à supporter. Le mot urgence n’est pas de trop pour alerter les pouvoirs locaux sur ce grave problème de prévention et de santé public. Ce phénomène touche toutes les catégories sociales et personne n’est à l’abri. Agissons vite, très vite avant de voir notre jeunesse sourcienne passer de vie à trépas, sans oublier le désastre et le déchirement familial qui il peut déclencher. Et faisons en sorte à ce que jeunesse se meurt, devienne jeunesse qui passe.
Il y’ a urgence effectivement